Photo dépôt Annie Pinchedez
En 1958, on entendait parfois au loin un teuf teuf et un sing...... sing....... Bruits caractéristiques de la machine
à couper les bûches de bois. Banc de scie équipé d'un moteur Bernard muni et d'une lame de scie entraînée par une courroie plate.
Monsieur Rufin au commandes de cet engin très dangereux. Un homme bien sympathique mais un peu grincheux,
vêtu de son bleu de travail, une casquette et des sabots de bois.
Je me souviens pour lui avoir passé les bûches lors d'un sciage à la maison, me faire réprimander : "les gros bouts en
avant" me criait-il !. Je me faisais un malin plaisir de lui passer que des grosses bûches, l’une derrière l’autre dans le but de faire peiner le moteur et sauter la courroie. Chose faite, je
pouvais profiter d'une petite pose pendant la remise en route.
Monsieur Rufin habitait au 25 rue du pot d’étain avec comme voisin Monsieur Julliard rémouleur-rétameur de profession.
Texte Jean Jacques Hoquet (2020)